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05 mai 2012

LES MOIS D' AVRIL ET DEBUT MAI 2012: '' EXEPTIONNELLES MAIS AVEC DES DEGATS''.

(Inondation des maisons suite au débordement d'un petit ruisseau''Narumanga dans la cité d'Uvira)
(La route N°5 Uvira-Bukavu coupée par la pluie)
La fin du mois d'Avril et début Mai sont caractérisés par des pluies dont la plupart seraient bénéfiques à l'agriculture. Malheureusement, pour certains agriculteurs c'est une bénédiction et pour d'autres une malédiction. Des champs ont été inondés suite aux pluies. D'ailleurs une partie de la route nationale N°5 a  été emporté, causant le manque de communication entre la cité d'Uvira et la plaine de la Ruzizi.
Plus de 235 champs ont été inondés mettant actuellement certains ménages dans une insécurité alimentaires.
Généralement, le mois d'avril est caractérisé par la fin de la pluie et début de la saison sèche. Cette année c'est le contraire.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

L’inondation est un évènement certain, même si des protections existent. Si un propriétaire ou gestionnaire ne sait pas quoi faire pour réduire les atteintes et les dommages sur son bien, personne ne le saura à sa place; s’il ne sait pas ce qu’il convient de faire en priorité en fonction des moyens disponibles, s’il ne sait pas de quoi il a besoin pour protéger ou sauver ses biens, s’il ne s’est pas lui-même préparé à faire face et à redémarrer au plus vite, il ne doit pas attendre des secours extérieurs (pompiers, forces de l’ordre, armée, bénévoles, etc.) de pourvoir le faire à sa place. C’est lui qui est seul apte à bien connaître son site et ses éventuelles défaillances en cas d'inondation!


Un élu peut manquer de moyens humains et techniques pour faire face à la crise: en anticipant les missions à gérer en interne et celles qu’il pourra confier à des ressources extérieures qui viendraient lui porter secours, il mise sur une prévention, qui peut réduire considérablement les conséquences humaines, techniques et monétaires. Cette anticipation est de la seule responsabilité des propriétaires et gestionnaires.

La prévention réside dans des actions souvent simples, relativement faciles à mettre en œuvre et à maintenir dans la durée et dont le coût peut s’avérer extrêmement modéré si on le compare aux dommages évités.

Stratégies de prévention
- rétablir ou améliorer des capacités d'écoulement (entretien des berges, élimination des embâcles, curage...)
- limiter l'imperméabilisation des sols en milieu urbain (infiltration des eaux de toitures et de ruissellement, création de noues et d'espaces verts susceptibles de servir de zone tampon).
- En milieu rural, des pratiques culturales plus adaptées et une gestion anticipatoire du ruissellement visant à stocker l'eau dès le haut du bassin versant, et en la freinant et l'infiltrant mieux via un réseau de talus, haies, noues, prairies et prés inondables et fossés permet de ne pas grossir les inondations en aval.
- La présence d’un couvert forestier réduit les crues torrentielles, grâce au système racinaire qui stabilise les versants, améliore l’infiltration souterraine et limite ainsi l’écoulement superficiel et l’érosion des sols. Cependant, la forêt doit être régulièrement entretenue. Or, coupes rases, ornières laissés par les véhicules de débardage, bois stocké en zone inondable… peuvent lourdement aggraver les conséquences des crues, en particulier sur de fortes pentes.