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27 octobre 2010

LA JOURNEE MONDIALE DE LAVAGE DES MAINS EN IMAGE

le chargé de programme de l'ADECOP explique aux enfants comment utiliser le SAMAPE ( santé de mains propres à l'Ecole), un dispositif facile et moins chèr pour le lavage des mains à l'école.
Un enfant lave les mains symbolique pour la journée mondiale de lavage de mains
le dépliant distribué aux enfants sur le lavage des mains à l'école et à la maison.

SAMAPE en image: équipement très simple et moins cher pour les écoles....

Le 8 octobre, Journée de l'arbre en RDC

« PROTEGER L’ARBRE, C’EST PROTEGER NOTRE VIE ET CELLE DES GENERATIONS FUTURES »

« Protéger l’arbre, c’est protéger notre vie et celle des générations futures », tel est le thème de la journée provinciale de l’arbre, commémoré chaque le 8 octobre au Sud-Kivu.
L’attention portée à l’arbre démontre la nécessité et l’urgence de lutter contre la déforestation et le déboisement qui menacent les arbres au Sud-Kivu en général et dans les territoires d’Uvira et Fizi en particulier.
Les arbres jouent des rôles très importants pour les êtres vivants sur la Terre. Ils procurent des avantages sociaux, économiques et écologiques qui favorisent le maintient de la vie. Sans les arbres, la planète Terre serait invivable et la vie impossible. L’arbre c’est la vie des êtres vivants, l’homme y compris.
Sur le plan social, les arbres fournissent à l’homme les médicaments et la nourriture, procurent les sources d’énergie (bois de chauffe ou charbon de bois) et les matériaux de construction…

Sur le plan économique, les arbres sont la source de revenu de millions des personnes.
Sur le plan écologique, les arbres favorisent l’approvisionnement de la nappe phréatique, source d’eau potable, certains arbres fertilisent le sol, donc contribue à la production agricole et aussi lutte contre l’érosion du sol. Les arbres forment la forêt et constituent l’habitat des millions d’espèces (oiseaux, animaux sauvages et les insectes) utiles au maintien de la vie. Les arbres influencent le micro climat local en favorisant l’humidité du sol, la diminution de l’évaporation et réduit la vitesse du vent. Enfin, les arbres contribuent à réguler le climat de la Terre en absorbant des gaz qui retiennent la chaleur et favorisent le cycle de l’eau lequel est très important pour la vie sur terre. Pour quoi ne pas planter et protéger les arbres autour de vous ?

AGISSONS MAINTENANT POUR LA PROTECTION DE L’ARBRE

A chaque fois que tu prends ton repas, pense bien aux arbres coupés pour la préparation de ce repas… A chaque fois que tu t’assoies sur un pupitre à l’école, à une chaise en bois, pense aux arbres qui ont été coupé pour leur fabrication… Notre vie et celle des générations futures dépend de la ressource naturelle qui nous entoure, mais actuellement l’homme a abusé de sa position pour détruire son cadre de vie : son environnement. Les arbres sont abattus chaque jour pour répondre à nos besoins vitaux, mais trop peu de gens les plantent et les protégent.

Qu’est-ce qu’il faut faire maintenant car le temps de discours est révolu ?

1. Planter chaque année au moins 10 arbres de votre choix,
2. Utilisez chez vous un foyer amélioré pour la cuisson de vos repas,
3. Protéger les essences indigènes pour la conservation de la biodiversité locale,
4. Lutter contre le feu de brousse,
5. Dénoncer les braconniers,
6. Utiliser les fours améliorés pour fabriquer la braise et briques cuites,
7. Parler autours de vous sur la gestion durable de l’environnement et de ses ressources…
Rappelez-vous que plus de 70 espèces d’arbres sont envoie de disparition dans le territoire d’Uvira, donc notre action peut protéger les arbres qui sont menacés aujourd’hui afin que les générations futures en bénéficient aussi

PROTEGEONS LES FORETS DE CHAMPIGNON

Connu sous l’appellation de LWAO en Kibembe et LWAKO en Kifuliru, le Branchystegia sp sont en voie de disparution dans le territoire d’Uvira. Dans les forêts peuplées par ces arbres, les champignons comestibles de bonne qualité y poussent en abondance. Ces arbres couvraient jadis la chaîne de Mitumba dans sa partie Est, mais ces arbres qui formaient de grandes forêts ont complètement disparu. Quelques vestiges d’arbres sont observés sur à Kasenga au dessous de la mission de la 8e CEPAC et à l’entrée de Makobola.
Quoique ces arbres existent encore dans le territoire de Fizi, leur régression inquiète. La forêt de LWAKO risque de disparaître à jamais dans le territoire d’Uvira, et cela privera les générations à venir des champignons comestibles dont la nature ne cessait de fournir gratuitement à nos grands-mères et pères.
Par devoir d’équité entre les générations, la forêt de LWAKO doit être protégée et restauré par un reboisement ou reforestation des essences indigènes (locales).
Nous devons léguer aux générations futures un héritage riche en biodiversité pour leur faciliter de maintenir leu vie aussi. C’est pourquoi nous devons nous engager à mobiliser des actions pour la protection de forêt de LWAKO en territoire d’Uvira. Clément K.

DES SEMENCES ADAPTEES DANS LES ZONES MENACES DE LA SECHERESSE.

Des centres de recherche du Monde ne dorment plus face à cette grande menace planétaire : le changement climatique. Parmi les conséquences du changement climatique figure la sécheresse, d’où il faut adapter notre agriculture au temps de la perturbation de climat. Actuellement, il y a des semences de haricots, des maniocs et des mais qui consomme moins d’eau, par rapport à leur besoin hydrique naturelle.

La vulgarisation agricole d’un tel matériel végétal sera un pas en avant vers l’adaptation et la productivité agricole malgré les conditions d’aridité que provoquerait le changement climatique. Dans le contexte de la plaine de la Ruzizi, l’heure est à la remise en question. Quels conseils donner aux paysans face à la perturbation de la saison ? Le temps de discours est révolu car le changement de notre climat est à une vitesse d’Autriche.
Le moment arrive de penser à l’adaptation préventive et non attendre quand la situation sera difficile pour répondre au problème. Agissons maintenant.

Sé. Anita. M.

PLAIDOYER POUR UNE RIZICULTURE PLUS ECOLOGIQUE
DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI.


L’intensification agricole est le maître mot pour l’atteinte du 1er Objectif du Millénaire pour le Développement (OMD) qui stipule que l’on doit ELIMINER LA PAUVRETE ET LA FAIM. Il est important de rappeler que les 8 OMD sont intimement liés entre eux, d’où en voulant éliminer la faim, on ne doit pas dégrader l’environnement (Objectif N°7).

Des projets d’intensification de riz irrigué comme source de nourriture et de revenu dans la plaine de la Ruzizi par IFDC projet CATALIST et GOPA doivent promouvoir des techniques agricoles écologiques réduisant les émissions de gaz à effet de serre, le méthane principalement pour lutter contre le changement climatique. Il est reconnu par la communauté scientifique (GIEC) que la riziculture irrigué et l’élevage sont des sources potentielles des émissions du gaz méthane, or pour réduire ces émissions, il faut des bonnes pratiques culturales et la gestion de l’eau lors d’irrigation qui sont très essentiels pour réduire ces émissions. D’ailleurs, le rapport de la RDC (2002) sur le changement climatique démontre que la riziculture et l’élevage sont responsables de plus de 70% du gaz méthane, responsables du changement climatique.

Pour votre information, un kilo de riz produit 120 grammes du méthane, or un hectare produit entre 1 à 3 tonnes (10 000-30 000 gs). Combien de grammes produits par hectare ? Dans le contexte de la plaine où plus de 30 000 têtes de bétails circulent en émettant du gaz méthane par le rumen et la bouse avec la mauvaise gestion de Kraal, l’émission du méthane peut être importante. Si la relance de la riziculture irriguée ne prend pas de précautions sur la réduction de ce gaz, le reboisement à lui seul ne sera capable d’inverser la tendance du changement climatique.
La lutter doit être menée sur tous les fronts, chacun avec une arme efficace pour réduire les impacts négatifs.

Produisons écologiquement pour aujourd’hui et pour l’avenir car la dégradation de l’environnement dépendant de nos actions petite ou grande soient-elle. Au nom de paysans et l’environnement, nous recommandons une étude d’impact environnemental du projet GOPA sur le changement climatique et les stratégies d’atténuation et de réduction de ces émissions ( gaz méthane) dans la plaine de la Ruzizi
Par Clément KITAMBALA.
LE FEU DE BROUSSE INCONTROLE EST L’UNE DES MANACES CONTRE L’ENVIRONNEMENT DANS LA PLAINE DE LA RUZIZI


Comme c’est une zone pastorale, on répondrait pour dire que ce sont des feux pastoraux. Bien sûr le feu pastoral est toujours allumé au début de la saison sèche (Mai), mais d’autres acteurs allument le feu pour de raisons économiques. Les militaires de l’armée nationale de la RDC sont tellement impliqués dans l’allumage de feu pour faciliter la collecte de bois afin de fabriquer le charbon de bois à vendre. Ils sont parmi le déboiseur et allumeur de feu dans cette zone au mépris même de la loi sur la gestion de la forêt (le code forestier).
Le feu est un agent puissant de transformation du milieu. Suite à la sécheresse, les plantes xérophiles se sont développées dans la plaine de la Ruzizi, laissant transparaître l’image d’un désert en devenir.
La plaine de la Ruzizi est soumise au feu pastoral. Le vent sec qui souffle dans la direction Sud-Nord, le soleil accablant desséchant les herbes contribuent à la propagation de feu.
Parmi les conséquences visibles, le feu brûle les cultures et les boisements privés, ce qui crée souvent de conflit entre bergers, reboiseurs et cultivateurs. Pour les militaires, ils tirent de gain car les charbons de bois leur procurent de revenu.

Les services de l’environnement dans des territoires sont très faible pour accomplir leur mission, car non seulement ils n’ont pas le moyen financier, mais aussi ils manquent des cadres compétents (formés et informés). Leur connaissance est obsolète au regards des connaissances environnementales à ce jour et en plus ils ne disposent pas des outils de pointe de monitoring environnemental (ordinateur, GPS, etc.) pour s’acquitter de leur travail.

Quoi que le code forestier existe depuis 2002, son application demeure difficile jusqu’à ce jour. Trop d’organisation travaille dans le domaine de l’éducation à l’environnement sur terrain et les populations rurales sont moins informées sur les grands problèmes de l’environnement.

Sé/ Clément KK.