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31 décembre 2012

CHANGEMENT CLIMATIQUE: AGRICULTEURS DE LA PLAINE DE LA RUZIZI AUX ABOIS.

 EDITORIAL

    Le changement climatique affecte le secteur vital des paysans pauvres: l’agriculture. Le budget 2013 a affecté moins de 2% à l’agriculture et le développement rural; or plus de 80% de la population vivent de la terre e RDC. Au niveau provincial, le Plan d’Action Prioritaire prévoyait pour une période de 5 ans contribué à la protection de l’environnement et la promotion de l’agriculture, mais les efforts fournis sont en dessous des attentes. Deux ans veulent s’écouler et le monde rural du territoire d’Uvira n’a rien bénéficié. 

    La lutte contre la pauvreté passera par le renforcement de capacité des paysans à s’adapter au changement climatique, dans le cas contraire nous menons un combat perdu d’avance. Car l’agriculture est la base de l’économie rurale.
Que dire des interventions actuelles dans l’agriculture, il faut reconnaître les efforts consentis dans la production de semence de qualité afin d’accroître la production, cependant les stratégies d’adaptation au changement climatique ne font pas partie intégrante et clairement définie dans beau coup de programme de la sécurité d alimentaire dans la plaine de la Ruzizi.

En plus de retard de pluie abordé dans ce numéro, les chiens en divagation  sont menacés de mort. Sans compagnie, les chiens seuls sont victimes de lapidation sans aucune forme de procès alors que le code pénal condamne la maltraitance des animaux.
             La déclaration universelle de droit des animaux ratifiés par les Etats membres de l’UNESCO en 1990 reste le seul outil juridique international de protection des animaux. En fin, la gestion de déchet figure parmi les difficiles à gérer dans la cité d’Uvira. surtout l’exposition sur la place publique  déforme l’image de la ville!              
La rédaction.

CHANGEMENT CLIMATIQUE: AGRICULTEURS DE LA PLAINE DE LA RUZIZI AUX ABOIS.

 
Désespérés, les  agriculteurs ayant déjà labouré attendaient la pluie pour semer, mais la pluie tardait à tomber. ‘’A cette période, déclare une paysanne octogénaire,  il pleuvait abondamment, mais voilà que nous sommes en début  décembre et qu’aucune pluie n’est tombée.’’

  Le constat de cette vielle paysanne corrobore aux prévisions scientifiques et arguments portant sur le changement climatique. La plaine de la Ruzizi souffre déjà de ce fléau. A Ndunda, les paysans ne cache plus leur désarroi  à cause de la perturbation  de climats observée. La saison sèche dure plus de mois qu’il y a de cela 30 ans. Et quand la pluie tombe, c’est avec retard et généralement avec plus d’intensité qu’au passage il y a toujours de dégâts ( inondation des champs, destruction des maisons d’habitation, etc.). Le Sud-Kivu se retrouve dans l’une des 2 zones les plus vulnérables au changement climatique en RDC . La plaine de la Ruzizi se trouvant dans la zone de basse altitude avec un environnement dégradé., donc  vulnérable  au changement climatique. La sécheresse climatique est un des ménaces qui pèse sur l’agriculture pluviale  dans la plaine de la Ruzizi.
  Les espaces irrigués et marécageux restent les seuls  endroits où les cultures peuvent échapper aux caprices du climat. La rareté de pluie s’accompagne de développement de certaines maladies qui, d’ailleurs, ravagent les cultures.  Les paysans de la plaine de la Ruzizi  sont confrontés à une des menaces la plus violente  auxquelles les pauvres font face actuellement dans le monde en développement.

   Avec cette perturbation, les prédilections scientifiques démontrent qu’il nous faut au moins un siècle pour maîtriser la situation. Pour ce faire, les paysans doivent imager des stratégies pour s’y adapter, mais abandonnés à leur triste sort, sans connaissance  et encadrement, les paysans de la plaine de la Ruzizi ont d’énormes difficultés  à développer des stratégies durables d’adaptation au dérèglement du calendrier agricole. 
Quelle sont les options d’adaptation au changement climatique en milieu paysan? Cette question sera répondue dans le prochain numéro de Tunza Mazingira.   


Par Clément  KK




LES CHIENS EN DIVAGATION MENACES DE MORT DANS LA CITE D’UVIRA


Ce dernier temps, quand le chien est seul dans la rue,  il suffit que quelqu’un cri  ’Imbwa  Imbwa
Imbwa’’( chien en français)
, pour que  les passants ( surtout les jeunes gens) commencent à le lapident. Généralement  personne ne le défend, comme si ce chien méritait ce sort. Les motivations de ces actes ne sont pas bien connus, mais il semblerait que certaines personnes à Uvira commencent à manger la viande de chiens . Ils profitent des occasions pareilles pour encourager la lapidation et s’occuper du cadavre après… Il faut rappeler que lorsqu’un animal est agressé, il devient très agressif contre les hommes, c’est pour quoi; à par la rage, certains chiens blessent les gens  lors de sa fuite.

   Ce genre de comportements contre les  animaux de compagnie de l’homme  ne sont pas à encourager. Car , sur le plan social, c’est manquer de la reconnaissance envers ces animaux qui nous aident  et sur le plan juridique, le code pénal (art.14) réprime ces  comportements inciviques. Enfin, la divagation de chiens est généralement liée à l’incapacité de propriétaire à le gérer. Chacun chien a un propriétaire, d’où  il serait mieux d’identifier et  immatriculer tous les chiens de la cité d’Uvira.  En  cas d’un chien en divagation et au lieu de le lapider,  grâce à son immatriculation, on peut identifier son propriétaire et l’interpeler  si son chien a causé de dégât.  Les chiens comme les chats sont des animaux de compagnie de l’homme. Ils lui rendent de services utiles. Désormais, ayez du respect envers les animaux  domestiques en ne les maltraitant plus.
Par   Terre des Jeunes RDC.


 
LA GESTION DE DECHETS DOMESTIQUES: UN DEFI DANS LA CITE D’UVIRA

La gestion de déchets dans la cité d’Uvira pose d’énorme problème d’évacuation. Le temps qui s’écoule entre le conditionnement sur le lieu et l’évacuation  varie entre 2 à 4 jours en moyenne et cela contribue négativement sur le plan esthétique de la cité. Un étranger qui passerait pendant ces jours de conditionnement pourrait penser  que  rien n’est fait alors que  les efforts sont faits dans le domaine d’évacuation.  Les poubelles installées par le PASS disparaissent une après l’autre alors que c’était déjà un bon départ

    Le chef de cité d’Uvira pourrait mettre dans son agenda de 2013 la question de déchets comme une priorité car il ternit l’image de la ville en devenir, surtout à la porte de la capitale du Burundi.  La cité d’Uvira est la vitrine de la RDC, l’une de neuf portes d’entrée, cité portuaire et très dynamique en terme d’échanges commerciaux...

    Le chef de cité devrait prendre de décisions en rapport avec la gestion de déchets car la loi portant principes de la gestion de l’environnement en RDC promulgué en juillet 2011 lui ouvre cette perspective.  Avant toute action la cité peut demander l’assistance de l’ISDR-Uvira  (Institution publique) pour mener une étude sur la quantification, leur nature ou catégorie  et les sources potentielles  de déchets afin de dégager une portefeuille de stratégies d’intervention qui se conscrit dans le long terme. Avec le principe de pollueur-payeur, cela permettrait de définir les responsabilités et la gestion durable des déchets dans la ville d’Uvira en devenir.

Enfin, la gestion des déchets figure parmi les problèmes de santé publique le plus important que la nouvelle ville va devoir faire face. Les rivières et le lac restent les dépotoirs  finaux de tous les déchets de la cité, or quand il n’y a pas d’eau de la REGIDESO, c’est le lac et les rivières qui sont les sources d’approvisionnement.

Par John&Joël (étudiants).